Programme
INFO PRO I CONTRAT DE FILIÈRE ARTS PLASTIQUES ET VISUELS : présentation de l’appel à projet « Coopération, création et territoires »
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Dans le cadre du contrat de filière, l’Etat / Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine et la Région Nouvelle-Aquitaine lancent, pour la 7e édition, l’appel à projet Coopération, création et territoires. Cet appel, co-construit avec Astre, favorise les actions de coopération entre acteurs des arts plastiques et au-delà : pour de la recherche artistique, un projet de production, de diffusion ou de médiation s’appuyant sur un ou plusieurs territoire.s et leurs ressources. L’appel à projet est ouvert jusqu’au 1er juin 2025 : https://reseau-astre.org/contrat-de-filiere/appel-a-projets/
Cécile Villiers, directrice du réseau Astre, présentera les principes et les conditions d’éligibilité de l’appel à projets, puis proposera un échange qui s’appuiera sur les questions des participants·es et les projets qu’ils. elles envisagent de déposer.
L’amour du risque de Guillaume Chiron I Exposition Requins Marteaux
Les Requins Marteaux accueillent l’artiste Guillaume Chiron pour l’exposition L’amour du risque.
L’artiste a sélectionné quelques-uns de ses travaux passés, produit une nouvelle série de tableaux et rejoue en association avec Anthony Bonnin certains de ses collages dans une scénographie improbable et des dispositifs mêlant sculpture, architecture, design et installation.
Vernissage le vendredi 14.03 dès 19:00
Exposition du 15.03 au 20.04
Du lundi au vendredi de 10:00 à 18:00
Le week-end de 15:00 à 19:00
Le risque sous toutes ses formes
Le titre de l’exposition, L’Amour du risque, pourrait bien entendu faire référence au couple glamour des années 80, Jonathan et Jennifer Hart, sans cesse tirés de leur quotidien de milliardaires pour vivre des intrigues rocambolesques. Comme dans la série, l’exposition nous transporte avec humour dans un monde fait de poursuites, de luttes, de révolvers et d’explosions, de situations et de chutes vertigineuses. Mais l’exposition approche le risque sous bien d’autres formes. Il peut s’agir d’une aventure à vivre au coin de la rue, d’une pratique du jeu ou d’une activité sportive absurde. Il est question du dépassement de nos limites individuelles et collectives. Et, dans une large sélection de collages et de tableaux, on croise tour à tour le risque dans une approche du danger, une perte de stabilité ou un accident bête, quand il ne s’agit pas d’un remède à l’ennui, d’un défi lancé à la mort ou de l’annonce tangible d’apocalypses à venir.
L’exposition comme lieu d’aventure
L’artiste nous a habitués dans ses collaborations avec Anthony Bonnin à créer des anomalies dans les espaces d’expositions. Ces anomalies sont chaque fois méticuleusement préparées et mises en scène. Ce sont des passages secrets, des portes dérobées ou des escaliers cachés, offrant toujours une appréhension nouvelle de ce qui est donné à voir. Pour L’Amour du risque, on perçoit vite le soulèvement anormal d’un des murs de l’exposition, comme saisi par une force invisible. Les plus audacieux se pencheront pour constater que s’y cache une circulation, un couloir plongé dans l’obscurité dans lequel l’exposition se poursuit. Et les plus aventureux s’y élanceront sans doute avant de disparaître complètement aux regard des autres visiteurs.
Du collage à l’installation immersive
Pour L’amour du risque, Guillaume Chiron conçoit une installation monumentale et immersive, une vaste grotte dont on ne peut soupçonner l’existence. L’œuvre est conçue comme l’élément central de l’exposition. À l’intérieur, au plus près de l’envers du décor, on découvre davantage une technique sculpturale qui reste intimement liée au collage. Comme au théâtre ou au cinéma, les formes et les reliefs sont faussement reconstitués par l’enchevêtrement de plans multiples.
Faire de l’oeuvre un risque
L’artiste ose tout et fait finalement de chacune de ses œuvres un risque en soi. Et ce risque se voit récompensé par une certaine reconnaissance du public. En témoigne le soutien récent du Centre National des Arts Plastiques, tout comme l’invitation remarquée à la Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois (Greetings from – Le monde en carte postale), manifestent aujourd’hui sa pleine participation à la scène artistique française.
Encore un peu I Chroniques d’un artiste peintre dans un service de soins palliatifs
Une exposition éclair retraçant l’histoire d’un artiste peintre dans un service de soins palliatifs, à la rencontre de personnes hospitalisées et de leurs proches.
Vernissage le jeudi 24 avril à 18h30 suivi d’un DJ set à l’occasion de l’ouverture saisonnière du bar Polacabana.
Depuis 2022, l’artiste Paul Peinture intervient régulièrement à la maison de santé Marie Galène auprès de personnes hospitalisées et de leurs proches. Ses interventions ont lieu au sein de l’Unité de Soins Palliatifs mais aussi dans le Service de Soins Médicaux de Réadaptation où se trouvent des lits identifiés soins palliatifs.
Paul propose des ateliers de création où se mêlent peinture, écriture, lecture et photos.
Avec son atelier mobile, l’artiste déambule de chambre en chambre pour partager un moment, discuter ou peindre selon les envies et les motivations de chacune et chacun.
Le résultat est une chose mais la manière d’y arriver est une priorité dans un moment de vie si fort et si intime. Paul peinture et Marie Galène créent cette exposition dans le souhait de valoriser la place de l’art auprès des personnes hospitalisées.
Une exposition présentée par le pôle Culture et Santé Nouvelle-Aquitaine.